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Exclusivité : Jean Pierre Fabre humilié à Ouagadougou PDF Envoyer Écrit par Administrator Vendredi, 19 Novembre 2010 10:15 Une délégation des responsables de la nouvelle formation politique ANC, conduite par Jean Pierre Fabre a subi un revers à Ouaga, le 18 novembre dernier. Sans y être invités et sans annoncer du moins leur arrivée, les ex lieutenants de l’opposant emblématique Gilchrist Olympio se sont rendus à Ouaga pour, disent–ils, apporter leur soutien au Président Blaise Compaoré, dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 21 novembre. Arrivés à l’aéroport de Ouaga, Fabre et sa suite ont passé des heures interminables dans le hall sans aucun contact avec les officiels burkinabé. L’attente devenait d’autant malaisée que, les néophytes du microcosme politique togolais ont dû avoir recours à quelques amis qu’ils ont joints par téléphone. Mais avant, Fabre se prévalant de son fameux titre de « candidat malheureux à l’élection présidentielle » a tenté de joindre certaines autorités du Faso et quelques personnalités de l’entourage de Blaise Compaoré. Ces dernières l’auraient fait balader arguant qu’elles étaient loin de Ouaga. Ce fut le même message d’indisponibilité que l’entourage immédiat de Blaise Compaoré envoya à ses encombrants visiteurs. Finalement, Fabre et ses amis ont pu se trouver un bungalow à Libya Hôtel de Ouaga, grâce à l’intervention d’une bonne volonté, peinée par la mésaventure des anciens serviteurs de l’opposant togolais, Gilchrist Olympio. Taille du texte Les ambassades africaines privées de comptes Les ambassades africaines privées de comptes La Bank of America a décidé de fermer les comptes d’une trentaine d’ambassades sur le territoire américain, dont au moins la moitié représentant des pays africains. Il s’agit, notamment, de l’Angola, du Burkina, du Burundi, du Cap Vert, de la Centrafrique, de la RDC, du Congo, de Guinée Equatoriale, de Gambie, du Lesotho, de Madagascar, du Malawi, de Mauritanie, ou encore du Mozambique. Le Togo, n’est pas concerné par ces restrictions. Ces banques suspectent en effet certaines représentations diplomatiques d’opérer des transferts dont la nature pourrait ne pas être tout le temps liée au travail de l’ambassade et de son personnel. Les établissements financiers redoutent, sans l’avouer officiellement, que certains mouvements soient liés à du blanchiment, du trafic de drogue ou de financement du terrorisme. Ils redoutent aussi d’être la cible d’ONG comme Transparency international et Global Witness très actives dans les campagnes anti-corruption. Par précaution, ils ont donc demandé la fermeture des comptes. Des dispositions similaires pourraient être prises à l’encontre des missions aux Nations Unies à New York. Problème, aucune autre banque américaine ne veut plus désormais accueillir le Burkina, le Congo ou l’Angola qui a d’ailleurs du annuler à la dernière minute le cocktail prévu à l’occasion de la fête nationale il y a quelques jours à Washington, faute de disposer d’argent bloqué par Bank of America. « Le Département d’Etat regrette profondément ces inconvénients et, pour certaines ambassades, ces très sérieux problèmes », a déclaré en début de semaine Johnnie Carson, le sous-secrétaire d’Etat US en charge de l’Afrique. Appliquer la réciprocité Mais au même moment, des officiels américains ont rappellé que le gouvernement américain « n’exerçait aucun contrôle sur les banques aux Etats-Unis et n’était pas en mesure de leur imposer des clients ; c’est à elles de choisir et de déterminer leur politique commerciale ». Une situation absurde et plus qu’embarrassante pour les ambassades qui ne sont plus en mesure de payer les salaires, les loyers, l’eau et l’électricité ou l’essence pour les voitures de service. Les ambassadeurs africains dans la capitale fédérale se sont réunis en début de semaine pour adopter une position commune et faire pression sur la Maison Blanche, le Département d’Etat et le Trésor. Si l’administration US n’a effectivement aucun poids sur la décision de Bank of America ou d’autres banques, les pays africains envisagent cependant d’appliquer la réciprocité. L’ambassade des Etats-Unis à Brazzaville, Luanda, Ouaga ou Conakry pourrait ainsi se trouver privé de comptes bancaires dans les semaines qui viennent.
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