TOGO ACTUALITE
[9/28/2010] conférence de presse de l'UFC: Gilchrist Olympio rêve d'une culture de l’organisation et de la tolérance au sein de son parti.þ | |||
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(mo5-togo.com) | |||
Drogue : réunion de haut niveau à Lomé
Des policiers de haut rang originaires de six pays africains dont le Togo, le Bénin, le Burkina, le Ghana, le Nigéria et la Côte d’Ivoire vont se retrouver le 4 octobre prochain à Lomé pour un séminaire consacré à la lutte contre les trafics internationaux de stupéfiants dans la sous-région. Un problème d’actualité.
Cette réunion est organisée à l’initiative du Service de sécurité intérieure de l’Ambassade de France au Togo et sous le haut patronage du ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Des officiers de liaison européens en poste dans la zone et des formateurs français de l’Office Central de Répression des Trafics Illicites de Stupéfiants (OCRTIS) seront présents.
Dans son intervention à l’Onu, la semaine dernière, le Premier ministre togolais, Gilbert Houngbo, avait souligné l’importance de la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest et appelé la communauté internationale à l’aide « afin d’éviter que la région se transforme en une zone instable, propice au développement de tous actes de violence ».
ama Essohamlom face aux juges
Les juges de la Chambre d’accusation de Lomé ont longuement entendu mercredi Sama Essohamlom (photo), le directeur général de Redémarre, une structure de placement pyramidal, fermée par les autorités.
L’audience s’est déroulée à huis clos.
Deux chefs d’accusation avaient été retenus contre M. Sama : fausse déclaration et tentative d’escroquerie.
Seule la tentative d’escroquerie est reproché à M. Sama, selon ses avocats.
Pour Me Kassa Traoré, «L’escroquerie ne peut exister que s’il y a des victimes. Or dans le cas espèce, personne n’a déposé plainte. Si les juges disent le droit, M. Sama sera libéré vendredi ».
Sama Essohamlom a manifesté son optimisme en déclarant brièvement à la sortie du Palais de justice que « son moral était très haut ».
Ce qui n’est certainement pas l’état d’esprit des milliers d’épargnants floués.
La Chambre d’accusation a mis l’affaire en délibéré. La décision sera rendue vendredi prochain.
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Descente aux enfers
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Les élections à la tête de la Fédération togolaise de football (FTF) auront-elles lieu le 16 octobre ? Rien n’est moins sûr.
La démission récente de deux membres du Comité intérimaire et l’interpellation d’un troisième dans le cadre de l’enquête sur l’affaire des faux Eperviers risquent de compromettre l’échéance.
Ce dont convient Pascal Bodjona (photo), le ministre de l'Administration territoriale qui a la charge de ce délicat dossier.
"Nous allons saisir la FIFA sur la situation et voir ensemble les dispositions prendre", a-t-il précisé mercredi à republicoftogo.com
La Fédération, en proie à des crises à répétition, a été placée sous tutelle par la FIFA.
Dernier scandale en date, la participation d’une fausse équipe togolaise à un match amical contre le Bahreïn, il y a quelques semaines. Une opération bidon montée par un ancien entraineur qui aurait bénéficié de certaines complicités au sein du monde du football.
Elections à la FTF : Améyi Gabriel, Boukpessi Essoyaba et Hamza Titikpina pour quelle combine
On connaît depuis le samedi 25 septembre dernier, les listes de candidature en compétition pour les prochaines élections à la Fédération Togolaise de Football. La liste ‘’Fair-play’’ d’Améyi Gabriel, liste ‘’Rénovation’’ de Boukpessi Essoyaba, liste ‘’Nouvelle Emergence’’ de Hamza Titikpina et la liste ‘’L’autre vision’’ de l’ancien joueur Amouzou Têtê.
Ne nous trompons pas. Pour l’élection du bureau exécutif de la Fédération Togolaise de Football le 16 Octobre prochain, il n’y aura pas de réel changement au niveau des hommes qui aspirent à la gestion du football togolais. Et c’est pour cause. Les mêmes sont toujours là et ce sont des clans qui se durcissent. Un coup d’œil sur les différentes listes déposées (reste l’onction du comité intérimaire) permettra de se rendre vite à l’évidence que le bout du tunnel n’est pas pour demain, puisqu’ils sont tous parties prenantes de la situation actuelle du football togolais. En clair, c’est du déjà vu avec Améyi Gabriel et Boukpessi Essoyaba.
Ceux qui sont sur la liste de Hamza Titikpina sont les plus proches de Winny Dogbatsè.
LES LISTES
La liste « Fair-play » de l’honorable député Gabriel Améyi
Elle est composée selon nos informations, des noms qui lui sont toujours fidèles. Outre Améyi lui-même, on retrouvera Tino Adjété, Amavi Patatu, Hervé Piza, Affo Korké, Adjodo Jeannot, Toussa Gameli, Dégbovi Jean, Dosseh Théodore, Mme Gbodui Sueto, Boukpessi Baba et Ndawo Akpa.
La liste « Rénovation » de Boukpessi Essoyaba
Elle comprendra des proches du Lt-Col Rock Gnassingbé. On retrouvera par exemple des noms comme Horatio Freitas, Ato Mensah, Atsu Gilbert, Daoune Boundou, Damalé Amétépé, Egbéléwou Arouna, Henri Djagba, Badjassèm Kinda, Victor Attara, Bossou Komlavi et Mme Kayi Latré Lawson.
La liste « Nouvelle Emergence » de Hamza Titikpina
Elle a l’allure de la liste Renaissance de Winny Dogbatsè aux dernières élections. Elle comprend Mablé Mathieu, Chris Dacké, Gazaro Abdel Aziz, Adom Aboti, Yovo (président de Togo Télécom FC).
La liste « l’autre vision » d’Amouzou Têtê
C’est apparemment l’équipe la plus pénible à constituer, raison même pour laquelle, il est difficile à l’état major d’en parler. Mais nous savons que Lawson Boèvi Gervais, Edor, Shardé sont sur la liste.
On comprendra aisément que ce ne sont que les mêmes personnes qui se repositionnent et Dieu seul sait si cette fois sera la bonne. Pendant tout ce temps, l’ombre du scandale qui éclabousse le comité intérimaire de la FTF plane sur la tenue effective de l’élection du 16 Octobre prochain. Mais le général Séyi Mèmène, président du comité qui organise les élections avait été ferme sur la date. Pour l’heure, nous sommes dans l’expectative. Les jours à venir nous édifieront.
Le Républicain
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Criminalité transfrontalière : Lomé et Accra coopèrent
Le Ghana et le Togo ont décidé de renforcer leur coopération pour lutter contre la criminalité transfrontalière, notamment au poste d’Aflao.
Ahmed Issah Yakubu, le chef de la Police ghanéenne pour cette zone a indiqué mercredi qu’il échangerait toutes les informations avec ses collègues togolais concernant les dossiers criminels.
Cette coopération a déjà permis l’arrestation, il y a quelques jours, d’un gang suspecté de plusieurs attaques à main armée et d’avoir tué des cyclomotoristes pour leur voler leur engin.
Les personnes interpellées sont Richard Klihorme (28 ans) de nationalité togolaise, Abdul Rahman Ede (25 ans) du Niger et son frère, Yakubu Ede (19 ans). Tous vivent à Lomé, selon M. Yakubu.
Le dernier membre de ce groupe de malfaiteurs a été arrêté récemment au poste frontière d’Aflao. Il s’agit d’un Togolais, Yao Tozo (33 ans).
Située au cœur de Lomé, la frontière est une porte de sortie facile pour les délinquants une fois leurs forfaits commis.
Une plus étroite collaboration entre les services de police des deux pays devrait permettre de combattre plus efficacement ce fléau.
Exhumation du supposé corps de Pierre Dangnivo : La polémique continue… (Les syndicats contestent et marchent vendredi prochain ; La vérité sur un test ADN)
Suite à l’exhumation à Womey, dans la commune d’Abomey-Calavi, d’un corps identifié d’après un communiqué émanant du Procureur de la République près le Tribunal de Cotonou, comme celui de Urbain Pierre Dangnivo, le Président de la République , Boni Yayi, le même jour, a reçu en audience l’Ambassadeur de France près le Bénin, Hervé Besancenot, afin de bénéficier des services d’un médecin légiste français dans le cadre de cette enquête judiciaire. Cette expertise devrait permettre au moyen d’un test ADN de confirmer ou non s’il s’agit du corps de Pierre Urbain Dangnivo. Mais les responsables des confédérations syndicales restent toujours sceptiques sur les résultats de cette éventuelle autopsie.
Par : Matini MARCOS
Dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte au lendemain de la disparition mystérieuse de Pierre Urbain Dangnivo, Le Président de la République, Boni Yayi a reçu en audience, le lundi 27 septembre 2010, l’Ambassadeur de la France près le Bénin, Hervé Besancenot, le jour même où un macchabée est exhumé dans la cour d’un guérisseur traditionnel nommé Codjo Cossi Allofa, à Womey, dans la commune d’Abomey-Calavi. Le corps exhumé, selon les explications du Ministre de la Justice, Grégoire Akofodji et d’après le communiqué de presse émanant du Procureur de la République près le Tribunal de Cotonou, serait celui de Pierre Urbain Dangnivo, l’un des cadres du Ministère de l’économie et des finances. Les responsables des confédérations et centrales syndicales étaient en conclave hier pour étudier les nouveaux développements du dossier et prendre certaines décisions. De sources concordantes, les responsables des centrales syndicales rejettent le communiqué émanant du Procureur de la République et les explications du Ministre de la Justice, Grégoire Akofodji, qui certifient que le corps est celui de Pierre Urbain Dangnivo, alors qu’aucune autopsie n’a été faite. Mieux, aucun des parents de la victime n’a pu identifier le corps. Ainsi, il a été prévu, pour le vendredi prochain, une marche de contestation des centrales et confédérations syndicales.
La vérité sur un test ADN
L’enquête judiciaire ouverte sur la disparition de sieur Pierre Urbain Dangnivo a connu un sérieux rebondissement lundi dernier avec la découverte macabre à Womey, banlieue de Cotonou d’un corps supposé être celui du disparu, selon les aveux de son présumé assassin. Du coup, une nouvelle polémique s’est ouverte au sujet de la vraie identité du corps exhumé et présenté par les autorités judiciaires en charge de cette enquête comme étant celui de sieur Pierre U. Dangnivo. Au scepticisme de la famille du disparu est venu s’ajouter celui de ses camarades syndicaux qui depuis le début de cette affaire donnent un point d’honneur pour la manifestation de la vérité. Le Président de la République qui suit de très près ce dossier par rapport auquel l’opposition l’a déjà pointé de doigt comme le commanditaire de la disparition de ce cadre en service au ministère de l’économie et des finances, a reçu en audience le même lundi l’ambassadeur de la France près le Bénin, son Excellence Hervé Besancenot et a sollicité de ce dernier le concours de la France aux fins d’aider les autorités judiciaires béninoises au travers de l’expertise d’un médecin légiste français à autopsier le corps exhumé et à effectuer le test ADN pour son effective identification. Un concours par rapport auquel le diplomate français à rassurer le Chef de l’Etat, Boni YAYI. En réalité, cette assistance devrait permettre de lever les doutes actuels qui subsistent sur la vraie identité du corps exhumé et présenté à l’opinion comme étant celui du présumé disparu. En ce qui concerne la fiabilité d’un test ADN, c’est de notoriété scientifique que la France tout comme plusieurs grands pays occidentaux dispose d’une expertise avérée en la matière. Le recours au test ADN est d’ailleurs une pratique très courante en Europe et aux Etats-Unis et est utilisé en cas de doute sur la descendance d’un individu et permet au moyen de prélèvement de la salive d’un proche parent de confirmer ou non la vérité. Ce qui signifie que sur ce test est réalisé dans les règles de l’art, il est évident qu’une fois autopsié, il peut certifier si oui ou non il s’agit du corps de Dangnivo. La science a évolué sur ce sujet aujourd’hui et la fiabilité d’un test ADN est à 100% incontestable. Par contre, si le doute persiste, une contre expertise peut être requise de façon contradictoire. La vérité jaillira d’une façon ou d’une autre. Dans un cas comme dans l’autre, l’expertise de la France qui maîtrise très bien cette science peut apporter une éclaircie dans la manifestation de la vérité. Une contre expertise réalisée dans les mêmes rigueurs peut être aussi requise afin de lever toute équivoque.
Par : Bernadin MONGADJI