TOGO ACTUALITE

Publié le par SOEUR SOUSSOU VICTORINE

[9/28/2010] conférence de presse de l'UFC: Gilchrist Olympio rêve d'une culture de l’organisation et de la tolérance au sein de son parti.þ


La conférence de presse du Président de l’UFC M. Gilchrist Olympio vient de prendre fin en ce début de la mi journée au siège de son parti à Lom-Nava. A l’entrée du siège, ce matin, l’atmosphère est un peu inhabituelle. Ce siège qui à l’accoutumé accueillait des dizaines de militants du parti à chaque rencontre avec la presse est un peu déserte ce matin. En lieu et place c’est les forces de sécurité, les mêmes qui pourchassent les anciens compagnons de Gilchrist Olympio dans la rue chaque samedi qui ont pris leur place. L’apatam autrefois dressé pour protéger les militants contre le soleil n’existe plus. Les rares militants qui ont bravé le dispositif sécuritaire déployé, observent de loin la scène dans l’indifférence totale.

 


 
A l’intérieur, le décor a également changé. Les couleurs nationales sont montées. La salle de conférence du parti est aménagée avec des décorations un peu particulières. Les emblèmes et symboles du parti sont les caractères dominants. Un portait du président du parti est exposé derrière la table des responsables du parti et face aux journalistes. Autour de la table, Gilchrist Olympio encadré par Me Djovi Gally et l’honorable Habia Nicodème. Viennent ensuite le ministre Djimon Oré, le Secrétaire général Pierre Jimongou…

C’est dans ce décor que le président national de l’UFC a fait son entrée dans la salle quelques minutes après dix heures. Il sera accueilli aux cris des militants.

Le porte-parole du parti Me Djovi Gally est le premier à prendre la parole. Il a planté le décor avant que le président ne fasse lecture de la déclaration liminaire aux journalistes.

Il a commencé par une brève historique de l’accord signé par son parti l’UFC et le RPT il y a quatre mois et est revenu sur le congrès extraordinaire de son parti. Tout en rappelant son appel au peuple togolais à le soutenir dans « sa nouvelle démarche » M. Olympio a dénoncé sans complaisance la « dictature » dont le « peuple martyr togolais » porte encore les stigmates et la souffrance et qu’il a personnellement combattu avec des moyens et des états de service dont ne peut se prévaloir les « nouveaux zélateurs de la démocratie togolaise » qu’ils invitent par la même occasion à plus de modestie, d’honnêteté intellectuelle et d’honnêteté tout court car « des divergences d’opinion sur des stratégies et des tactiques pour un objectif commun et pour la lutte finale ne justifient aucunement la rupture familiale et le reniement ou le meurtre du père contrairement aux traditions sacrées de chez nous »

Revenant à l’honnêteté intellectuelle et au sujet des divergences d’opinion , ‘’le leader historique de l’opposition togolaise’’ a encore invité publiquement tous ses ‘’contradicteurs ‘’et ses ‘’calomniateurs’’ à méditer sur la déclaration publique sur ces stratégies et tactiques faite le 24 juin 2010 à Lomé par l’ancien président du Ghana Jerry Rawlings, qu’ils n’oseraient pas qualifier de’’ traître’’ comme ils osent pourtant le traiter bien, qu’il ait déclaré : « concernant la nouvelle donne à savoir l’attelage qui a permis l’entrée de l’UFC au gouvernement, je réitère ma satisfaction. Nous apprécions cela positivement et je crois que les actes qui seront posés me conforteront davantage dans ce sentiment, convaincu que le Togo va connaître une ère prospère. »

Gilchrist Olympio tend la main à ces détracteurs pour une rénovation en profondeur

Dissipant les malentendus qui découlent de l’accord du 27 mai denier, M. Olympio estime pourtant que « ce sont les conditions et les objectifs pour les cinq années d’alternance politique pacifique au Togo ». Pour lui, l’incapacité dans laquelle se trouve l’UFC depuis sa création en 1992 à gagner effectivement les batailles de la conquête du pouvoir et de la bonne gouvernance, la déception de la majorité silencieuse et écrasante du peuple togolais suscitée par « notre dernière défaite » à ces batailles à la faveur de l’élection présidentielle du 04 mars 2010, nous voulons dire « notre dernier échec » à prendre effectivement le pouvoir et à en assurer « la bonne gouvernance », nous commandent d’opérer une « rénovation en profondeur et non de façade de l’UFC », une « véritable révolution culturelle au sein de l’UFC », pour le transformer en un appareil de combat politique mieux organisé, mieux dirigé, mieux encadré, plus soucieux de sa base, plus dynamique et plus efficace sur la scène diplomatique internationale et en meilleur ordre de bataille pour les prochaines élections législatives et présidentielles.

Pour y arriver M. Olympio propose la rénovation du parti qui devra être « le coup d’envoi »de la réalisation de ce rêve et donc de « la culture de l’organisation et de la tolérance ». Pour la réussir le parti ne peut se permettre d’être divisé, a martelé M. Olympio.

Ainsi il a encore tendu la main à « ces compagnons d’hier » et leur propose solennellement de faire également » la paix des braves » avec tous ceux d’entre eux sans aucune exception, qui sont sincère dans leurs attachements à un UFC idéal et dans leurs désirs de la conquête du pouvoir et de sa bonne gouvernance politique par l’UFC dès 2012 par la voie de « l’alternance politique pacifique ».

Au-delà de la volonté incontestable de combat contre la « dictature» poursuit-il et pour « l’alternance politique pacifique » au Togo, au-delà de la réconciliation souhaitée entre tous les anciens compagnons de lutte de l’UFC et l’unité retrouvée souhaitée de l’UFC historique, ce sont les résultats, a dit le fils du premier président du Togo, obtenus par les ministres de l’UFC qui « sont aux charbons » de la « locomotive du Togo » qui permettront de dissiper efficacement les malentendus concernant l’accord RPT-UFC auprès de l’opinion publique togolaise et surtout de la base militante de l’UFC.

Une série de question-réponse des journalistes a mis fin à cette rencontre qui a duré près de deux heures d’horloge.

(mo5-togo.com)


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Drogue : réunion de haut niveau à Lomé

Des policiers de haut rang originaires de six pays africains dont le Togo, le Bénin, le Burkina, le Ghana, le Nigéria et la Côte d’Ivoire vont se retrouver le 4 octobre prochain à Lomé pour un séminaire consacré à la lutte contre les trafics internationaux de stupéfiants dans la sous-région. Un problème d’actualité.
Cette réunion est organisée à l’initiative du Service de sécurité intérieure de l’Ambassade de France au Togo et sous le haut patronage du ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Des officiers de liaison européens en poste dans la zone et des formateurs français de l’Office Central de Répression des Trafics Illicites de Stupéfiants (OCRTIS) seront présents.
Dans son intervention à l’Onu, la semaine dernière, le Premier ministre togolais, Gilbert Houngbo, avait souligné l’importance de la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest et appelé la communauté internationale à l’aide « afin d’éviter que la région se transforme en une zone instable, propice au développement de tous actes de violence ».

ama Essohamlom face aux juges

Les juges de la Chambre d’accusation de Lomé ont longuement entendu mercredi Sama Essohamlom (photo), le directeur général de Redémarre, une structure de placement pyramidal, fermée par les autorités.
L’audience s’est déroulée à huis clos.
Deux chefs d’accusation avaient été retenus contre M. Sama : fausse déclaration et tentative d’escroquerie.
Seule la tentative d’escroquerie est reproché à M. Sama, selon ses avocats.
Pour Me Kassa Traoré, «L’escroquerie ne peut exister que s’il y a des victimes. Or dans le cas espèce, personne n’a déposé plainte. Si les juges disent le droit, M. Sama sera libéré vendredi ».
Sama Essohamlom a manifesté son optimisme en déclarant brièvement à la sortie du Palais de justice que « son moral était très haut ».
Ce qui n’est certainement pas l’état d’esprit des milliers d’épargnants floués.
La Chambre d’accusation a mis l’affaire en délibéré. La décision sera rendue vendredi prochain.

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Descente aux enfers

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Les élections à la tête de la Fédération togolaise de football (FTF) auront-elles lieu le 16 octobre ? Rien n’est moins sûr.
La démission récente de deux membres du Comité intérimaire et l’interpellation d’un troisième dans le cadre de l’enquête sur l’affaire des faux Eperviers risquent de compromettre l’échéance.
Ce dont convient Pascal Bodjona (photo), le ministre de l'Administration territoriale qui a la charge de ce délicat dossier.
"Nous allons saisir la FIFA sur la situation et voir ensemble les dispositions prendre", a-t-il précisé mercredi à republicoftogo.com
La Fédération, en proie à des crises à répétition, a été placée sous tutelle par la FIFA.
Dernier scandale en date, la participation d’une fausse équipe togolaise à un match amical contre le Bahreïn, il y a quelques semaines. Une opération bidon montée par un ancien entraineur qui aurait bénéficié de certaines complicités au sein du monde du football.

Elections à la FTF : Améyi Gabriel, Boukpessi Essoyaba et Hamza Titikpina pour quelle combine

On connaît depuis le samedi 25 septembre dernier, les listes de candidature en compétition pour les prochaines élections à la Fédération Togolaise de Football. La liste ‘’Fair-play’’ d’Améyi Gabriel, liste ‘’Rénovation’’ de Boukpessi Essoyaba, liste ‘’Nouvelle Emergence’’ de Hamza Titikpina et la liste ‘’L’autre vision’’ de l’ancien joueur Amouzou Têtê.

Ne nous trompons pas. Pour l’élection du bureau exécutif de la Fédération Togolaise de Football le 16 Octobre prochain, il n’y aura pas de réel changement au niveau des hommes qui aspirent à la gestion du football togolais. Et c’est pour cause. Les mêmes sont toujours là et ce sont des clans qui se durcissent. Un coup d’œil sur les différentes listes déposées (reste l’onction du comité intérimaire) permettra de se rendre vite à l’évidence que le bout du tunnel n’est pas pour demain, puisqu’ils sont tous parties prenantes de la situation actuelle du football togolais. En clair, c’est du déjà vu avec Améyi Gabriel et Boukpessi Essoyaba.

Ceux qui sont sur la liste de Hamza Titikpina sont les plus proches de Winny Dogbatsè.

LES LISTES

La liste « Fair-play » de l’honorable député Gabriel Améyi

Elle est composée selon nos informations, des noms qui lui sont toujours fidèles. Outre Améyi lui-même, on retrouvera Tino Adjété, Amavi Patatu, Hervé Piza, Affo Korké, Adjodo Jeannot, Toussa Gameli, Dégbovi Jean, Dosseh Théodore, Mme Gbodui Sueto, Boukpessi Baba et Ndawo Akpa.

La liste « Rénovation » de Boukpessi Essoyaba

Elle comprendra des proches du Lt-Col Rock Gnassingbé. On retrouvera par exemple des noms comme Horatio Freitas, Ato Mensah, Atsu Gilbert, Daoune Boundou, Damalé Amétépé, Egbéléwou Arouna, Henri Djagba, Badjassèm Kinda, Victor Attara, Bossou Komlavi et Mme Kayi Latré Lawson.

La liste « Nouvelle Emergence » de Hamza Titikpina

Elle a l’allure de la liste Renaissance de Winny Dogbatsè aux dernières élections. Elle comprend Mablé Mathieu, Chris Dacké, Gazaro Abdel Aziz, Adom Aboti, Yovo (président de Togo Télécom FC).

La liste « l’autre vision » d’Amouzou Têtê

C’est apparemment l’équipe la plus pénible à constituer, raison même pour laquelle, il est difficile à l’état major d’en parler. Mais nous savons que Lawson Boèvi Gervais, Edor, Shardé sont sur la liste.

On comprendra aisément que ce ne sont que les mêmes personnes qui se repositionnent et Dieu seul sait si cette fois sera la bonne. Pendant tout ce temps, l’ombre du scandale qui éclabousse le comité intérimaire de la FTF plane sur la tenue effective de l’élection du 16 Octobre prochain. Mais le général Séyi Mèmène, président du comité qui organise les élections avait été ferme sur la date. Pour l’heure, nous sommes dans l’expectative. Les jours à venir nous édifieront.

Le Républicain

Société

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Criminalité transfrontalière : Lomé et Accra coopèrent

Le Ghana et le Togo ont décidé de renforcer leur coopération pour lutter contre la criminalité transfrontalière, notamment au poste d’Aflao.
Ahmed Issah Yakubu, le chef de la Police ghanéenne pour cette zone a indiqué mercredi qu’il échangerait toutes les informations avec ses collègues togolais concernant les dossiers criminels.
Cette coopération a déjà permis l’arrestation, il y a quelques jours, d’un gang suspecté de plusieurs attaques à main armée et d’avoir tué des cyclomotoristes pour leur voler leur engin.
Les personnes interpellées sont Richard Klihorme (28 ans) de nationalité togolaise, Abdul Rahman Ede (25 ans) du Niger et son frère, Yakubu Ede (19 ans). Tous vivent à Lomé, selon M. Yakubu.
Le dernier membre de ce groupe de malfaiteurs a été arrêté récemment au poste frontière d’Aflao. Il s’agit d’un Togolais, Yao Tozo (33 ans).
Située au cœur de Lomé, la frontière est une porte de sortie facile pour les délinquants une fois leurs forfaits commis.
Une plus étroite collaboration entre les services de police des deux pays devrait permettre de combattre plus efficacement ce fléau.

Exhumation du supposé corps de Pierre Dangnivo : La polémique continue… (Les syndicats contestent et marchent vendredi prochain ; La vérité sur un test ADN)

Suite à l’exhumation à Womey, dans la commune d’Abomey-Calavi, d’un corps identifié d’après un communiqué émanant du Procureur de la République près le Tribunal de Cotonou, comme celui de Urbain Pierre Dangnivo, le Président de la République , Boni Yayi, le même jour, a reçu en audience l’Ambassadeur de France près le Bénin, Hervé Besancenot, afin de bénéficier des services d’un médecin légiste français dans le cadre de cette enquête judiciaire. Cette expertise devrait permettre au moyen d’un test ADN de confirmer ou non s’il s’agit du corps de Pierre Urbain Dangnivo. Mais les responsables des confédérations syndicales restent toujours sceptiques sur les résultats de cette éventuelle autopsie.
Par : Matini MARCOS

Dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte au lendemain de la disparition mystérieuse de Pierre Urbain Dangnivo, Le Président de la République, Boni Yayi a reçu en audience, le lundi 27 septembre 2010, l’Ambassadeur de la France près le Bénin, Hervé Besancenot, le jour même où un macchabée est exhumé dans la cour d’un guérisseur traditionnel nommé Codjo Cossi Allofa, à Womey, dans la commune d’Abomey-Calavi. Le corps exhumé, selon les explications du Ministre de la Justice, Grégoire Akofodji et d’après le communiqué de presse émanant du Procureur de la République près le Tribunal de Cotonou, serait celui de Pierre Urbain Dangnivo, l’un des cadres du Ministère de l’économie et des finances. Les responsables des confédérations et centrales syndicales étaient en conclave hier pour étudier les nouveaux développements du dossier et prendre certaines décisions. De sources concordantes, les responsables des centrales syndicales rejettent le communiqué émanant du Procureur de la République et les explications du Ministre de la Justice, Grégoire Akofodji, qui certifient que le corps est celui de Pierre Urbain Dangnivo, alors qu’aucune autopsie n’a été faite. Mieux, aucun des parents de la victime n’a pu identifier le corps. Ainsi, il a été prévu, pour le vendredi prochain, une marche de contestation des centrales et confédérations syndicales.

La vérité sur un test ADN

L’enquête judiciaire ouverte sur la disparition de sieur Pierre Urbain Dangnivo a connu un sérieux rebondissement lundi dernier avec la découverte macabre à Womey, banlieue de Cotonou d’un corps supposé être celui du disparu, selon les aveux de son présumé assassin. Du coup, une nouvelle polémique s’est ouverte au sujet de la vraie identité du corps exhumé et présenté par les autorités judiciaires en charge de cette enquête comme étant celui de sieur Pierre U. Dangnivo. Au scepticisme de la famille du disparu est venu s’ajouter celui de ses camarades syndicaux qui depuis le début de cette affaire donnent un point d’honneur pour la manifestation de la vérité. Le Président de la République qui suit de très près ce dossier par rapport auquel l’opposition l’a déjà pointé de doigt comme le commanditaire de la disparition de ce cadre en service au ministère de l’économie et des finances, a reçu en audience le même lundi l’ambassadeur de la France près le Bénin, son Excellence Hervé Besancenot et a sollicité de ce dernier le concours de la France aux fins d’aider les autorités judiciaires béninoises au travers de l’expertise d’un médecin légiste français à autopsier le corps exhumé et à effectuer le test ADN pour son effective identification. Un concours par rapport auquel le diplomate français à rassurer le Chef de l’Etat, Boni YAYI. En réalité, cette assistance devrait permettre de lever les doutes actuels qui subsistent sur la vraie identité du corps exhumé et présenté à l’opinion comme étant celui du présumé disparu. En ce qui concerne la fiabilité d’un test ADN, c’est de notoriété scientifique que la France tout comme plusieurs grands pays occidentaux dispose d’une expertise avérée en la matière. Le recours au test ADN est d’ailleurs une pratique très courante en Europe et aux Etats-Unis et est utilisé en cas de doute sur la descendance d’un individu et permet au moyen de prélèvement de la salive d’un proche parent de confirmer ou non la vérité. Ce qui signifie que sur ce test est réalisé dans les règles de l’art, il est évident qu’une fois autopsié, il peut certifier si oui ou non il s’agit du corps de Dangnivo. La science a évolué sur ce sujet aujourd’hui et la fiabilité d’un test ADN est à 100% incontestable. Par contre, si le doute persiste, une contre expertise peut être requise de façon contradictoire. La vérité jaillira d’une façon ou d’une autre. Dans un cas comme dans l’autre, l’expertise de la France qui maîtrise très bien cette science peut apporter une éclaircie dans la manifestation de la vérité. Une contre expertise réalisée dans les mêmes rigueurs peut être aussi requise afin de lever toute équivoque.

Par : Bernadin MONGADJI

 

 

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